Le Salon de
Lyon et Sud Est 2022
Du vendredi 11 au dimanche 27 novembre 2022.
Le Salon de Lyon et Sud-Est expose chaque année une large sélection d'artistes contemporains français et étrangers, à l'automne, au palais de Bondy.
18 Quai de Bondy, 69005 Lyon, France
Parking: St Jean(Saône rive droite) . St Antoine(Saône rive gauche)
Bus: Arrêt Gare St Paul Arrêt St Paul
Ligne C3 Lignes 19&31
Ligne S1 Lignes 40&14
Métro: Ligne D . Station Vieux Lyon
Vélo: Saint Paul (Gare)
Place Gerson (proche Quai Pierre Scize)
Place Fousseret (Angle quai de Bondy)
Contact Salon: 06 30 87 47 55
La 94ème édition du Salon de Lyon et Sud-Est
se tiendra au Palais de Bondy,
18 quai de Bondy 69005 Lyon,
du vendredi 11 novembre au dimanche 27 novembre 2022
Ouvert les mercredi, jeudi, vendredi et samedi de 14h à 18h Le dimanche de 11h à 17h
Vernissage le vendredi 11 novembre
de 16h à 21h
Hommage à
Marc Ronet


Candidature 94e salon de Lyon et Sud Est

HOMMAGE A
Régis BERNARD
Bernard Gouttenoire et Régis Bernard
Mensuel Lyon People - Eté 2021
REGIS BERNARD EST MORT
ET C'EST TOUTE LA PLANETE LYONNAISE DES ARTS QUI EST EN DEUIL
par Noëlle Bissuel
Il existe des peintres qui dépassent le flot banal de l’entendement commun, pour devenir dans un langage plus universel, uniques, tant leurs rayonnantes personnalités échappent aux aspirations de chacun. Hissé au plus haut, ainsi est classé, le peintre Régis Bernard. Nous sommes tous orphelins des êtres essentiels.
Régis Bernard est décédé le 24 juin 2021, la veille de la mort de Jacky-Cécile Fusaro, la femme du peintre Jean Fusaro, dont notre confrère Bernard Gouttenoire faisait l’éloge dans un article récent de Lyon People. Régis Bernard est né à Lyon, le 26 avril 1932, de Marius Bernard, son père ébéniste à la Guillotière, et d’une mère qu’il a encore très jeune, peu connu, au divorce de ses parents.
Elève des Beaux-Arts de Lyon entre 1947 et 1951, il est très assidu aux cours du Ziniar et sévère, Venance Curnier. Parallèlement, il suit les cours des peintres qui faisaient partie des « nouveaux » (en 1931 avec René Chancrin et Jean Couty, entre autres), ses Maîtres furent les discrets Henri Veilly et Pierre Pelloux. C’est toute la base de la structure poétique et picturale de Régis Bernard, et c’est ce qu’il explique dans les entretiens -avec son complice Bernard Gouttenoire (ci-dessus)- dans le petit ouvrage « La part de l’émotion » paru en 1996.
Enrôlé dans le conflit en Algérie, il est « radio » dans le rang du régiment, et ne manque pas de peindre quelques croquis, dès que le feu nourri, le lui permet.
Ainsi en 1956, il peint à Alger, une « Femme Algérienne » dénudée, mais presque voilée, par un geste d’une extrême pudeur (photo ci-dessus, collection BG). C’est le moment où traversant un village, il raconte aussi, avoir acheté une belle poterie, dans un souk… Il paye le berbère, qui s’en est allé -en courant- dans l’arrière-boutique… Etonné, Régis pensait qu’il avait vexé l’arabe, en sous-payant la jarre. L’homme est revenu, avec la poterie remplie d’œufs… c’est dire qu’il s’entendait à merveille, avec ce peuple aimé. L’anecdote savoureuse dit bien la générosité et le respect, qu’il portait à chacun…
Régis Bernard de tous temps a été influencé par Alberto Giacometti, Nicolas de Staël, Giorgio Morandi dont Philippe Jaccottet, le célèbre écrivain -ami de Régis, mort récemment- avait écrit « Le bol du pèlerin » (édition La Dogana, Suisse, 2001). C’est vrai que Régis Bernard pouvait apparaître (pour qui ne cherche que le seul aspect superficiel des choses), comme un suiveur de ces grands là…
Mais, au contraire, il partait de toutes ces influences pour les transcender et renaître de leurs écritures jusqu’à se créer un langage original, bien à lui.
Plus tard, disant toute sa passion pour Pierre Bonnard (qu’il visitera à Marseille en tgv avec BG, son ami de toujours), il dira de lui « Bonnard, cette féminité de la couleur, qui enlace ses nus…». Ainsi -ensemble- ils ont vu « Bonnard, les dessins » à Chambéry, Henri de Toulouse Lautrec au grand Palais et Giacometti à Paris.
Régis Bernard exposait à la Galerie -historique- Saint-Georges tenue par Denise Mermillon, avec les merveilleux peintres Joannès Veimberg, René Münch, Alain Roll, Jacques Peizerat, Evaristo, Ariel, Salvatore Gurrieri, Bourrat, Maurice Sage, Pierre Oulevay (venu de Lausanne), Jacques Flacher, Michel Gilbert, Robert Duran, Gasquet, Alain Barrier, Eric Schmid, Jean Fusaro, André Cottavoz, Jacques Truphémus, Henri Vielly, Pierre Pelloux, Pierre Combet-Descombes, Jacques Laplace, Etienne Morillon, tous les Ziniars réunis (1920-25) ainsi que les Sanzistes (1947-50), qui se sont donné rendez-vous dans ce temple de l’école lyonnaise contemporaine.
Des noms que l’on retrouvait déjà au Salon du Sud-Est, puis au musée municipal de Villefranche ouvert grâce à l’exceptionnelle collection de Paul et Muguette Dini et dans plus des 50 livres d’art publiés, depuis 1988, par Bernard Gouttenoire, alors critique d’art du Progrès, et chargé de mission culture au conseil général du Rhône (de 1990 à 2011). D’ailleurs Régis Bernard sera lauréat bénéficiaire du 1er Prix du livre du Département du Rhône (1991) avec « Mémoire d’un atelier, hommage à Henri Veilly », (Editions Les Traboules).
Régis Bernard sera -durant ce temps- Président du Salon du Sud-Est (de 1985 à 1997) succédant depuis 1925 à Charles Sénard, Pierre Combet-Descombes, Paul Clair… Lui succéderont Jacques Convert et l’actuel infatigable Jean-Louis Mandon. Avec Bernard Gouttenoire, ils ont constitué la collection de 250 tableaux achetés par la commission d’acquisition du Département du Rhône, voulue par Michel Mercier et présidée par Yves Bruyas, avec Paul Delorme, Muguette Dini, et les regrettés conseillés Lucien Durand et Francois Baraduc.
Christophe Guilloteau et le Département du Rhône peuvent s’enorgueillir de posséder dans la collection, une très grande huile sur toile « Les toits de Lyon, sous la neige » qui est reproduite page 41, du Dictionnaire de BG (éditions la Taillanderie, 2000). On le voyait aussi déambuler à Lyon, au restaurant « Les trois cochons »rue des marronniers, et jusqu’à la galerie de Alain Dettinger, il fréquentait aussi l’antre de Paul Gauzit.
C’est Paul Dini qui demandera à Régis d’écrire « Une histoire de peinture, Denise et Marius Mermillon » un très bel ouvrage carré de 200 pages, abondamment illustré, paru aux éditions Stéphane Bachès, en 2005. Il y présente toute l’histoire de la peinture à Lyon. Il fera également d’autres ouvrages car il avait une très bonne plume, (il fréquentait le poète Gabriel Vartore-Noumivakine, grand ami d’Ariel et d’Evaristo). Citons un petit ouvrage sur Serge Magnin (qui a été le professeur de bg en 1959 à Saint-Jean), Pierre Pelloux (publié en 1995), Marcel Saint-Jean(paru en 1997), et surtout en 2002, l’hommage rendu à l’inénarrable « Joannès Veimberg (1918-1982), la couleur passion », considéré par René Deroudille comme le Van Gogh lyonnais.
Enfin, Régis Bernard était un grand marcheur longiligne, de solide constitution, on l’a vu parcourir la Lance, la montagne qui rayait d’un trait coupant, le ciel drômois, à Taulignan, toujours précédé de son fidèle chien et suivi de celles qu’il nommait lui-même ses femmes, Denise Kaeggi et Mireille Besson… Il vivait dans une étroite, mais belle maison coincée dans les remparts du vieux village, où il était très apprécié des habitants. C’est là encore, qu’il s’était lié d’amitié avec Catherine et son mari, le peintre hollandais très talentueux Benjamin Rooyaards dans le village voisin. Il fréquentait aussi Alain et Sylvaine Boige, de charmants voisins, au château de Manthes, (Drôme) qui l’exposaient au Prieuré… Dernièrement -il y a moins de six mois- il a reçu la visite d’amis (Gérard Duchêne, Agnès Savart) qui le pleurent aujourd’hui.

HOMMAGE A
René MÜNCH
René Münch
Autoportrait
D’abord assez classique, sa peinture prend au cours du temps une forme synthétique et assez vivement colorée dont l’aboutissement provisoire célèbre des accumulations de ferrailles.
Le goût pour la nature est aussi une permanence : paysages dans lesquels se fondent ou éclatent les couleurs des fleurs et des arbres ; souches mortes ; bois flottés et lavés, accumulés au bord des fleuves ; déchets multiples apportés par l’eau.
Ceci, sous des formes variées : dessin, lithographie, linogravure, peinture à l’huile…
En fin momentanée de parcours, René Münch nous offre une immense part de rêve.
C’est-à-dire une suite importante de dessins à la mine de plomb, ouverts sur un fond de pastel et traversés d’ectoplasmes singuliers.
Là se résume peut-être un certain accomplissement : rigueur des constructions en noir et blanc, délices de la couleur et inquiétude provoquée par des formes apparemment incontrôlées.
Michel DELORME

René Münch
Die Toteninsel XIV. Bacon's Grab. 1992

René Münch
Die Toteninsel. A la mémoire d'Isabelle. 1990
Le Salon de
Lyon et Sud Est 2022

AL BAROUDY Maher
frappe chirurgicale
acrylique sur toile
156 x136 cm.

ARANEDA Lucia
El Combate ultimo
terre blanche
L 74 x P 29 cm.

ARIEL
Nous ne connaissons pas la question que nous devrions poser …
huile sur toile
92 x 73 cm.

AYME Martian
Un bien étrange miroir
monotype aveugle
65 x 50 cm.

BOITOUT Laurence
Maison rouge
techniques mixtes
40 x 40 cm.

CHAMPIN DE LYON
Tournesols N° 395
huile et or sur toile
100 x100 cm.

COPPOLA Giovanni
Place d A 6
Photo
70 x 51 cm.

BARBIERO Joël
triptyque
huile sur toile
270 x 120 cm.

CLOCHARD Bruno
ARTEFACT 2015 La traversée de l'Ulb bleue
technique mixte
création plasticienne sur diapositive photographique
90 x 60 cm.

CHIRINIAN Jean Paul
6 coquillages
tirage argentique d'après calotype
24 x 30 cm.

COSTE Michel
nu fossile et dryade
numérique.


DE LARMINAT-LAMY Isaure
Paysage III
Collagraphie
52 x 75 cm.
DE BECDELIEVRE Isabelle
Minéral
eau-forte
126 x126 cm.

ERNER Josseline
Fauteuil vide
Huile sur toile
116 x 89 cm.

DEBILLY Jean-Michel
Cube érodé n°7
marbre en Carrare
2020
26 x 26 x 26 cm.

FABRON Janine
Terre et Feu
acrylique et huile
107 x 90 cm.

FAVRENE
De vous à moi
huile sur toile de lin
130 x 97cm.

FAYEL Hervé
Chemin tournant
Acrylique et émulsion à l'huile sur toile
112 x104 cm.

FAYEL Françoise
Vol & nage
vinylique sur toile
80 x 80cm.


FOLLIET Claire
Voluptus
huile sur toile
130 X 80 cm.
GOLAY Robert Alain
1599/1931/1945/2019
huile sur toile
195 x130 cm.


GROSS Richard
Cerisier
60 x 40 x 30 cm.
GOUTTARD Eric
Nu de dos
Huile sur bois
65 x 50 cm.

IMHOFF Jean
Sans titre
pigments et liant acrylique
154 x142 cm.

HADORN Richard
fusain, pierre noire
100 x100 cm.


IWEMA
Kotiranta
acrylique
2020
30 x 60 cm.
LONGCHAMP Michel
ça ne se dit pas
sculpture bois - assemblage

MARDUEL Lucien
Le fond du couloir
huile
32 x 50 cm.

ROUYARD Bernard
Composition dans l'atelier
lavis sur papier marouflé sur toile
190 x 110 cm.

REY-BARTHELEMY Monique
Sans titre
eau-forte-gravure au vernis mou
15 x15 cm.

ROGNIAT Evelyne
Deux têtes
photographie numérique (série de 6)
50 x 50 cm.

VALEYRE Michel
La roue du soi
260 x150 x150 cm.

REYMOND Jean Marc
Ressemblance
gravure berceau et burin
40 x 30 cm.


MADER Agnès
Dans la serre
triptyque
huile sur panneau bois
3 panneaux de 162 x 60 cm.

MARION Christophe
La fenêtre entrouverte
technique mixte sur papier
100 x 70 cm.

MICOLINI Natalina
Le chemin des oliviers
huile sur toile
86 x116 cm.

PIONCHON Jean-Marc
la mer du milieu
Série de 7 photographies, et texte
Impressions pigmentaires 25 x 25

ROLL Alain
Notre Dame
huile
100 x 81 cm.

SAUERMANN Walter
Encre et lavis
120 x 80 cm.

BARBONI Max
Dialogues
diptyque 40 x 80 cm.
GILBERT Michel
Lambeaux de phrases
Collage sur toile
40 x 30 cm.

VEIT Winfried
Lene-Marie Fossen, Norvégienne, photographe décédée 22oct 2019
acrylique pastel sur papier
120 x 80cm.

VALEYRE Michel
sans titre
sculpture
bois

BENHAMOU Benhamou
Le pays de l'autre
châssis rond
diamètre : 0,90 m
acrylique